posté le 02-09-2009 à 15:00:12

lorsqu'un ami s'en va

 

LORSQU'UN AMI S'EN VA

 

Lorsqu'un ami s'en va,

Quittant de cette vie

Les sentiers escarpés,

C'est un peu de nos cœurs

A son cœur attachés

Qu'il emporte avec lui.

La vie nous a permis,

Réglant nos pas aux sien,

De cheminer un peu

Sur ses propres travées,

Créant ici ou là

D'indéfectibles liens

Que sont nos souvenirs

De ces instants croisés

De bonheurs partagés.

Nos mémoires marquées

Au feu de l'amitié

Garderont à jamais

L'empreinte de ses pas.

Mais lorsque vient le jour

Où nos voies se séparent,

L'épine du départ

Erafle notre cœur

D'un coup de griffe affreux.

C'est toujours douloureux

Lorsqu'un Ami s'en va...

 

 

                               Clau (2 juin 1993)

 


 
 
posté le 21-01-2009 à 08:49:16

l'aigle

 

L'AIGLE

 

 

Du sommet des montagnes,

Lançant son cri de chasse

L'aigle géant d'Espagne

Domine temps et espace.

De la pointe de l'aile

Il dessine un virage,

Sa trajectoire est belle

Comme le sont les mirages.

L'air est pur et serein,

Et là haut, sur les cimes,

Aucun bruit ne parvient,

C'est le silence ultime.

Le géant solitaire,

Bercé par les grands vents,

S'éloigne de la terre,

Sans effort, en planant.

Survolant les grands pics,

Les bois et les vallées,

Au dessus de l'à pic,

Il se laisse glisser,

Puis soudain, sans alarme,

L'oiseau Roi devient arme,

Et tel un javelot,

Tombe de tout là haut.

A deux becs des grands arbres,

Il infléchit sa course,

Caressant de ses  plumes,

Dans une courbe douce

Les écharpes de brume ;

Un isard a frémi

En bas, dans les rochers

Il a lancé un cri,

Quand l'ombre l'a frôlé.

Mais l'aigle est remonté

Au dessus des nuées

Sondant les Pyrénées

De son œil acéré,

En éternel gardien

Des neiges éternelles

Accrochées comme les pins

Aux flancs de ces montagnes.

Protégeons le toujours,

L'aigle géant d'Espagne

Pour que soient encore belles

Les aubes de nos amours.

 

 

                                                           Clau (septembre 96)

 

 


 
 
posté le 21-01-2009 à 08:47:45

Atoi qui entres à Beit Shemesh

 

         A TOI QUI ENTRES A BEIT SHEMESH

 

 

Mains ouvertes

Et cœur battant

Je t'offre ce présent,

Que la Vie m'a donné :

Douce boule de poils

Aux grands yeux étonnés,

Petit cœur palpitant

D'amour à capturer,

Deux gemmes de saphir,

Dans un masque bleuté

Ne pourront que ravir

Ton âme émerveillée.

Ca vit, ça joue,

Ca s'endort dans ton cou,

Mais ça ronronne aussi,

Pour te dire « merci ».

Merci de ton amour,

De ta main qui caresse,

De ta voix qui murmure

Des mots pleins de tendresse,

Et me dit chaque jour :

Jamais ne me délaisse !

Le voilà mon cadeau,

Pour moi c'est le plus beau

Car je l'ai mis au monde.

 

                                               Clau  6 juin 2007

 


Commentaires

 

1. dana ray  le 25-07-2011 à 17:21:30



Mains ouvertes

Et cœur battant

Je t'offre ce présent,

Que la Vie m'a donné :

Douce boule de poils

Aux grands yeux étonnés,

Petit cœur palpitant

D'amour à capturer,

Deux gemmes de saphir,

Dans un masque bleuté

Ne pourront que ravir

Ton âme émerveillée.

Ca vit, ça joue,

Ca s'endort dans ton cou,

Mais ça ronronne aussi,

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